Le voyeur qui filmait les filles dans les cabines d’essayage

Le voyeur qui filmait les filles dans les cabines d’essayage

Le voyeur qui filmait les filles

Tout d’abord, le voyeurisme est une pratique perverse qui consiste à épier à l’abri des regards, des scènes ayant des caractères érotiques. En droit, il s’agit d’un délit pénal, consistant à user de tous les moyens possibles pour observer les parties intimes d’une personne sans que celle-ci consente ou qu’elle ne le sache. On parle de voyeurisme dès que l’auteur dans l’exécution de son acte est caché par des habits ou un rideau et lorsque la cible est dans un endroit clos. Il n’est absolument pas rare de trouver dans la société actuelle de nombreux individus qui ont ce penchant sexuel.

L’individu dont il s’agit dans cet article, est un informaticien de 53 ans, ayant une technique de voyeurisme assez particulière. En effet, il a installé dans sa chaussure, une petite caméra destinée à espionner les clientes venues essayer des habits dans les cabines du centre commercial Carré-Sénart. Il viserait en particulier les marques Hollister et Jennyfer. La caméra en question possédait un dispositif Bluetooth qui la reliait directement à son téléphone, lui permettant ainsi de pouvoir visionner directement les clientes qui se changent derrière les rideaux sans que celles-ci s’en rendent compte. Certaines clientes ayant trouvé l’attitude du monsieur suspecte ont jugé bon d’en avertir la police. Celui-ci, interpelé par les services de police de Moissy-Cramayel, finit par lâcher le morceau.

Le vieux récidiviste

Après être passée aux aveux, la police a pu l’identifier comme auteur de plusieurs cas similaires dans des villes voisines quelques mois auparavant. Il avoua également avoir conversé avec des clientes, juste pour pouvoir prendre des clichés en gros plan de leurs poitrines. Il fut dès lors placé en garde et risque un an d’emprisonnement avec à la clé, 15000 euros d’amende, pouvant aller à un maximum de 2 ans d’emprisonnement avec des frais d’amende allant jusqu’à 30000 euros dans le cas où il s’avère que certaines victimes sont mineures ou que l’acte soit commis dans les transports publics.

La loi et le code pénal

La loi du 3 aout 2018, définit le voyeurisme dans l’article 226-3-1 du Code pénal. Cet article vise surtout à limiter et à lutter contre les violences d’ordre sexuel et sexiste. Sa mise en place vise également à condamner la dépravation sexuelle sous toutes ses formes moderne. Les personnes qui épient dans les toilettes et dans les cabines d’essayage sont les plus visées.
Il faut aussi noter qu’avec cette législation, regarder en dessous des jupes devient une forme de voyeurisme qui est dès lors punie pas les lois mises en place.

Les voyeurs sont désormais prévenus. Tout comportement visant à épier un individu dans son intimité est punissable par des lois prévues à cet effet. Les responsables risquent jusqu’à plusieurs dizaines de milliers d’euros d’amende, avec en prime des années de prison qui peuvent doubler sous certaines conditions.

stivOstin

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