Ces dernières années, les femmes grossissent de plus en plus les rangs des consommateurs de pornos. Selon une étude, plus de 25% de ceux qui ont visité le site Pornhub en 2018 étaient des femmes. Ce chiffre a notamment été fourni par le site en question. Toutes attirées par les pornos de type « lesbian «, voici le témoignage d’Alice qui n’est pas resté en marge de cette pratique.
Je m’appelle Alice, j’ai 32 ans, je suis hétéro et en couple avec le même homme depuis bientôt 7 ans. Je ne peux pas m’empêcher de me masturber devant des films pornos.
Son premier film érotique
Ayant toujours pensé que les films pornos étaient un truc de garçons, notamment parce que je voyais les garçons en parler dans la cour de récréation étant plus jeune, je ne me suis jamais imaginé qu’un jour ils feraient autant partie intégrante de ma sexualité. Je ne me rappelle pas du tout du premier film porno que j’ai suivi, mais je me souviens de mon premier film érotique, visionné un dimanche soir sur M6. J’avais environ 18 ans et j’habitais toujours avec mes parents. Bien que la vision de ce film me gênait, cela ne me posait aucun que mes parents me surprennent entrain de visionner ce genre de contenu. Malgré la gêne et la culpabilité que je ressentais, je me sentais excitée et je ressentais de la frustration, pour ne pas avoir pu visionner beaucoup plus que le contenu ne me proposait. Et bien que ce ne soit pas la première fois, je me suis recluse dans ma chambre et je suis masturbée.
Comment j’ai commencé à regarder du porno
Dès que j’ai commencé à vivre seule, en prenant l’habitude de surfer sur le net, je rencontrais de plus en plus des contenus de type pornographique. Sans que je m’en aperçoive, les films pornographiques se sont immiscés dans mon quotidien. Probablement en mémoire de ma première expérience avec un film érotique, j’ai pris l’habitude de regarder et de laisser l’excitation monter sans pour autant me toucher. Cela m’excite davantage de m’imaginer le reste du scénario et d’user ensuite de mes mains ou d’un jouet pour me donner du plaisir. Une fois que je commence à me toucher, peu importe comment je m’y prends, la cadence à laquelle je vais, je finis toujours par jouir rapidement ; je n’y peux rien.
Je me mets dans la peau des actrices du film que je visionne.
Au fur et à mesure que je regardais les films pornos j’ai remarqué que j’étais plus attirée par le corps des femmes que celui des hommes. Autant je ressentais le besoin d’être dans la peau de ces femmes, autant je m’excitais à la vue de leur sexe, de leurs seins. Cette vue m’excitait plus que la vue d’un sexe masculin. Cette attirance inébranlable pour le corps féminin m’a peu à peu conduit vers les films lesbiens qui devinrent dès lors un de mes plus grands fantasmes.
Les séances de masturbation en plein jour face au miroir
Mes séances de masturbation ont pris une autre dimension dès lors que j’ai découvert mon penchant pour le porno lesbien. Je me projetais sans cesse dans la peau de celle qui se faisait caresser, mais il m’arrivait souvent de me mettre dans la peau de celle qui caresse. Mon désir de voir mon corps fébrile sur un écran m’a poussé à me masturber régulièrement devant un miroir. La vue de mon sexe tout excité et de mon corps fébrile m’excitent plus que tout. L’effet du miroir me fait voir double et cela ne me déplait pas.
La novice qui se soumet ?
Je suis persuadée d’avoir une attirance pour le sexe opposé. L’attirance pour le corps féminin n’est qu’un fantasme, d’ailleurs, j’ignore totalement si j’aurai un jour envie de coucher avec une femme. Lorsque je suis saoule, je m’imagine des femmes en train de me toucher. Je n’arrive pas à ressentir la même chose lorsque je visualise un homme. Dans mes fantasmes, je me retrouve toujours dans la position de celle qui se soumet et qui se laisse emporter par les sensations les plus enivrantes.
Ma double sexualité
Bien que j’aime les séances de galipettes avec mon partenaire, je continuais mes rêveries ou je faisais des choses qui me semblaient interdites avec un individu du genre féminin. Lors de nos séances de visionnage de films pornos, je lui suggérais souvent du porno lesbien, mais sa préférence demeure le porno hétéro, surement parce qu’il ressent aussi le besoin de se mettre dans la peau de l’homme dans le film. Je ne ressens pas le besoin de partager mon fantasme avec mon homme. Je me sens bien avec cette double sexualité où je peux me faire plaisir lorsqu’il est au travail tôt le matin ou lorsqu’il a des sorties en soirée.