Avouer son fétichisme des collants

Avouer son fétichisme des collants

fétichisme des collants

Chaque personne a ses propres préférences sexuelles. Mais les moins courantes sont parfois qualifiées de déviantes. Je suis un fétichiste des collants. Je tire un plaisir sexuel en caressant les jambes de femmes qui en portent. Cette tendance a influencé le déroulement de ma vie sur plusieurs points. Mais elle a surtout été source de tracas en raison du regard dégradant du monde extérieur.

Les premières manifestations de mon fétichisme

Très jeune j’éprouvais de drôles de pulsions. Au primaire, lorsqu’une camarade portait des collants, je lui sautais dessus. Cette attitude m’a valu pas mal de séances chez le psychologue. En 4e, cette attirance s’est plus affirmée. Je prenais les photos des collants des filles de ma classe avec mon iPod. Une autre de mes stratégies était de faire tomber mon stylo au sol lorsque j’étais assis à côté d’une fille qui portait des collants. En le ramassant, je frôlais « accidentellement » son collant.

Avec le recul, ce furent probablement les prémices de ma situation actuelle. Je suis un fétichiste des collants. Le fait de caresser les jambes d’une femme qui en porte me procure un énorme plaisir sexuel. Mes petites amies en portaient systématiquement car je leur parlais de mon attirance. Heureusement, je suis réputé pour être un homme tactile. En conséquence, mes petits excès ne m’ont jamais vraiment causé de problèmes.

L’existence d’une culture et d’une communauté autour de fétichisme des collants

J’ai fait des recherches concernant mon fétichisme. Il semblerait qu’aucun nom précis ne lui a encore été attribué. Bien qu’il soit très similaire à la paraphilie, il existe plusieurs différences. J’ai également découvert que nous étions relativement nombreux à ressentir ce genre de pulsions. Une véritable communauté s’est même formée autour du fétichisme des collants.

Sur YouTube, il est facile de trouver des vidéos de personnes filmant des collants. Elles se déroulent dans les bars, les trains, le métro, etc. Certaines filles filment même leurs propres collants et postent les vidéos sur internet. En tapant pantyhose, vous aurez une multitude de choix de vidéos à disposition. L’excitation que me procurent ces vidéos dépasse celle du porno classique. J’ai donc pris l’habitude de me masturber en les regardant.

L’effet de mon fétichisme sur ma vie sociale

Ma vie en tant qu’individu a été fortement affectée par mon fétichisme. Pour commencer, je n’ai aucun ami qui partage ma passion. Pour cette raison, il m’est impossible de véritablement me confier. Lorsque j’en parle à mes potes, je tourne toujours mes termes en dérision ou je minimise l’attirance que j’ai pour les collants. De cette façon, je suis certain qu’ils ne me prendront pas pour un détraqué sexuel.

Avec la gent féminine, c’est un peu moins compliqué. Je l’ai mentionné plus haut, je demandais à mes copines de mettre des collants. C’était particulièrement agréable et j’ai toujours pu ouvertement leur parler de mon fétichisme. J’ai également choisi d’en faire part à certaines de mes amies. Elles étaient plutôt ouvertes d’esprit donc ce n’était pas vraiment un problème. L’une d’entre elles m’a même permis de caresser ses jambes en collant pendant un moment. Mais au bout d’un certain temps, elle a arrêté pour plusieurs raisons.

Je n’ai pas particulièrement honte de mon fétichisme, mais je n’en suis pas non plus fier. Je n’ai rien contre le fait d’en parler du moment où je reste dans l’anonymat. Au moins, je m’assume bien plus que dans la jeunesse.

Le fétichisme des collants, une déviance sexuelle aux yeux du monde

Plusieurs personnes considèrent mon attirance pour les collants comme une déviance. Pourtant c’est une forme d’attraction comme une autre. Quand nous y pensons, chacun a une attitude propre qui pourrait être caractérisée de bizarre, qu’elle soit sexuelle ou pas. Le problème n’est pas tellement l’acte, mais plutôt le nombre de personnes le pratiquant à mon avis.

Un homme hétéro qui scrute la poitrine ou le postérieur d’une femme est considéré comme « normal » uniquement parce qu’il appartient à la majorité. Par contre, un homme attiré par les collants fait partie d’une minorité. Sa vision des choses sera donc tournée en dérision ou considérée comme anormale. C’est dommage que ce genre de réflexion se fasse encore à notre époque. J’essaie malgré tout de m’assumer au mieux, gardant mon secret à l’abri de ces regards hypocrites et moralisateurs.

Mon fétichisme des collants m’a rendu la vie assez difficile. J’ai longtemps eu du mal à me contrôler ou encore à m’accepter. Heureusement, j’ai fini par gagner en maturité et comprendre que ce n’était pas particulièrement bizarre comme pratique. Je le vis mieux maintenant, même si je ne le crierai sûrement jamais au grand jour.

stivOstin

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